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Les cours sont dispensés par Brigitte Vial, agréée par le Ministère de la Culture.

Par ces quelques lignes, elle se dévoile un peu en revenant sur son parcours artistique qui a fait d'elle la personne qu'elle est aujourd'hui, passionnée s'il en est, à la réputation de perfectionniste et d'éternelle insatisfaite...

Brigitte Vial, alors Brigitte Bourlier, commence ses classes à l'âge de cinq ans à l'Ecole d'Art Chorégraphique, dirigée par Paule Broët et Denise Dallès, Premières Danseuses de l'Opéra de Lyon. Paule Broët devient son professeur et l'une des personnes les plus influentes de sa vie.

Son rêve, bien qu'elle adore danser, n'est pas de devenir Danseuse Etoile, comme toute petite danseuse est naïvement supposée le souhaiter, mais professeur de danse, marquée par la personnalité de Paule Broët, à qui elle voudrait tant ressembler...

Elle fait de la danse classique sa philosophie, son art de vivre. Ses heures de loisirs, ses cadeaux de Noël ou d'anniversaire, tout tourne autour de la danse. Petite mascotte de l'EAC, elle rayonne dans les cours et sur la scène, où elle se distingue avec ses « petites batteries » et ses prouesses sur pointes. Et elle rêve encore et toujours d'être professeur de danse quand elle sera « grande »...

De stage en stage, de professeur en professeur, elle se perfectionne chaque année et s'initie à toutes les formes de danse, mais elle revient toujours à ses premières amours, la danse classique.

A partir de 1978, elle fait ses premières armes en tant que professeur dans de nombreuses associations de Grenoble et des environs, tout en commençant des études de Droit.

C'est encore en 1978 qu'elle est choisie pour interpréter le rôle de Clara dans Casse-Noisette, aux côtés d'Attilio Labis, Danseur Etoile à l'Opéra de Paris, Claude de Vulpian, récemment nommée Danseuse Etoile, et Jacques Namont, Premier Danseur, dans le rôle-titre.

Le destin fait bien les choses quand, en 1981, Paule Broët lui confie les classes de débutants, pour enfin lui proposer la direction de l'EAC en 1986 et se retirer à Paris. Dès lors, elle se consacre entièrement à l'enseignement, range cependant à regrets ses chaussons et se découvre une passion pour la chorégraphie... Sans doute des gênes transmis par son illustre aïeul spécialiste en la matière, Marius Petipa, Père de la Danse Classique et chorégraphe des principaux ballets du répertoire.

Tout comme l'interprète de l'immortelle Mort du Cygne Anna Pavlova, Brigitte Vial défend avec ardeur les valeurs de la danse classique. Si elle a su garder de son professeur et maître Paule Broët la rigueur et l'académisme propres à l'enseignement de la danse classique, ses ballets se veulent le reflet des évènements de sa propre vie, auréolée de bonheurs, avec la sensibilité et l'humour qui la caractérisent. Se remettant toujours en question, elle travaille avec le plus profond respect de ses élèves, danseurs novices ou confirmés, et ne recherchera pas forcément la performance, plus sensible à faire ressortir leur émotion et à leur transmettre sa passion.

Le projet qui lui tient à coeur?

Essayer d'ouvrir une classe de danse pour jeunes handicapés moteur, non pas dans un but thérapeutique, mais pour les faire évoluer en musique vers une pratique de mouvements chorégraphiques adaptés et les conforter dans une autonomie créative.

Ses plus belles rencontres artistiques?

De tous les danseurs qu'elle a côtoyés, Brigitte Vial a été particulièrement impressionnée par deux hommes hors du commun, à la personnalité diamétralement opposée, mais qui l'ont marquée chacun à leur manière.

Ecole d'Art Chorégraphique Brigitte Vial
163 cours Berriat 38000 Grenoble.

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